31e édition de la célébration des personnes Handicapées : la Cdhc d’active par des activités.
En prélude à la célébration de la Journée internationale des personnes Handicapées, la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun a tenu un atelier de renforcement des capacités des membres et de son personnel, sur le contrôle de l’accessibilité des édifices publics de ces personnes vulnérables. C’était le lundi 28 novembre 2022 au siège de ladite Commission.
<< la commission des CDHC a effectué une descente d’inspections dans les édifices publics . Et le triste constat c’est que la plus part de ces édifices dédiées aux personnes handicapées ne respectent pas les consignes de l’accessibilités des personnes handicapées. C’est pour cela qu’on a tenu cette réunion pour faire le plaidoyer du respect de ces bâtiments publics et pour que ces personnes vulnérables soient prises en comptes>> à déclaré Galéga Gana Raphaël Vice président de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun à l’issu de fed travaux.
Cet atelier de renforcement des capacités des membres et du personnel de la Cdhc sur des mesures de contrôle de l’accès à des édifices publics aux personnes handicapées se tient en prélude à la 31 édition de la célébration de la journée internationale des personnes handicapées.
De ce fait, l’Institut des droits de l’homme qui est au Cameroun a bien voulu marquer d’une pierre blanche à cette journée commémorative en menant des activités .
L’objectif principal vise à dresser l’etat des lieux de la mise en ouvre des prescriptions constitutionnelle,légales et réglementaires relatives à l’accessibilité des édifices publics aux personnes handicapées et de formuler des recommandations aux pouvoirs publics.
Aussi il s’agira de sensibiliser les autorités publiques sur la prise en compte de l’approche handicap dans les projets d’infrastructures ; dresser un état des lieux de la mise en œuvre des mesures relatives à cette approche ; collecter une banque des cas flagrants et marquants non seulement du non respect de la prise en compte de l’approche du handicap, mais aussi de l’absence des mesures d’adaptation, en vue d’une éventuelle activité de plaidoyer ; effectuer une activité de lancement des activés de la célébration de la journée au Centre National de Réhabilitation des personnes handicapées à Etoug – Ebé à Yaoundé etc…
D’après les organisateurs, ces activités se dérouleront en quatre phrases : la tâche préparatoire qui a s’est ténue dans la région de l’ouest en vue de la planification des activités projetées.
La deuxième phase qui a permis la visite de contrôles des équipes de la Cdhc des personnes handicapées dans les édifices publics de la ville de Yaoundé du 22 au 25 novembre 2022 notamment anciens édifices de autour de l’immeuble ministériel no2 ( Minesup ,Mincaf, Minepded) ; aux abords du lac municipal de Yaoundé ( Minedub ,Minesec, Minfopra, Minepostel) hôpital central et la fondation Chantal Biya.
- La 3e phase va marquer le lancement de la célébration au centre national de réhabilitation des personnes handicapées Cardinal Paul Émile Léger à Étoug- Ebé à Yaoundé le 29 novembre 2022.
La 4e phase est le bouquet de la célébration de la journée internationale des Droits des personnes handicapées du 1er au 3 décembre 2022, dans la Région de L’ouest.
Cette belle initiave qui permet de valoriser les personnes vulnerables tient lieu du président de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun James Mouangue Kobila qui a décidé d’aplanir les mauvaises conditions et des méthodes à accueillir ces personnes dans les édifices publics.
Ainsi des descentes dans ces lieux ont été effectuées par son équipe afin de s’enquérir de la mise en œuvre des mesures d’accessibilité.
Cette mesure on se rappelle à été prise lors de son discours à l occasion de la cérémonie d’ouverture des travaux du séminaire d’appropriation des instruments juridique de promotion et de protection des personnes handicapées signés par l’Etat du Cameroun organisée par l ‘Association Nationale des Aveugles du Cameroun ( ANAC).
Cet atelier organisé par la Cdhc était aussi l’occasion d’après le président de séance de mener une sensibilisation des pouvoirs publics sur l’etat de lieux de ces bâtiments qui abritent ces personnes en conditions défavorables.
Par Rodrigue Nyada.
