C’est l’essentiel à retenir à l’issue des assises Meet The Target (agir ensemble) tenues le jeudi 08 septembre 2022 à Yaoundé dans le cadre de la 7ème Reconstitution de fonds Mondial de lutte contre le paludisme, la tuberculose, le VIH/SIDA.
Depuis 2002, le Fonds mondial a sauvé la vie de 44 millions de personnes atteintes de ces maladies. Malgré ces progrès, il reste encore beaucoup à faire. Après le COVID-19, la tuberculose est la première cause de mortalité par maladie infectieuse.
Les progrès en matière de paludisme sont au point mort en raison de la pandémie. Les groupes vulnérables sont toujours laissés pour compte, puisque chaque semaine, 5.000 adolescentes et jeunes femmes sont infectées par le VIH en Afrique orientale et australe.
Le Fonds Mondial fait savoir qu’en 2020 par exemple, la tuberculose a causé la mort de 1,45 millions de personnes dont, plus de 200.000 personnes atteintes du VIH et, on estime que 10 millions de personnes ont contracté la maladie. Cette année-là, 241 millions de personnes ont également contracté le paludisme, entraînant 627 000 décès. De plus, près de 690 000 personnes ont succombé à des maladies liées au VIH et 1,75 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH.
Avant de remettre sur les rails la lutte contre ces maladies tous les partenaires du fonds mondial ont accordé leurs violons pour bâtir un système de résistance dans l’optique de renforcer la sécurité mondiale.
De facto, cette récontre initiée par MEET THE TARGET, qui a vu la présence de plusieurs ONG et programmes aux rang desquels Impact santé Afrique, le programme national de lutte contre le paludisme (PNlP), le RESIPAT, OFIF, Agent de santé communautaire, Malaria Youth Army Cameroon la Société civile Et le représentant de l’instance de coordination nationale (ICN).
L’importance de ces assises, était de tabler sur << la dernière ligne droite pour atteindre la cible du fonds mondial contre le ViH/ Sida, la tuberculose et le malus>>. De ce fait, plusieurs thématiques ont été abordées :<< importance de la contribution des pays donateurs à la 7ème reconstitution des ressources du Fonds Mondial>> et sur << comment faire, une fois les ressources mobilisées. Comment s’assurer qu’elles soient utilisés à bon escient pour que les services atteignent les communautés ?>>.
Sur cet angle plusieurs intervenants, se sont accordés sur le fait qu il faut sauver les vies, et mettre l’accent sur les enfants de moins de 5ans qui sont parfois négligés.
Les 18 et 19 septembre 2022, se tiendra dont à New York la 7ème conférence de reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.
Cette réunion d’après certaines informations vise à mobiliser au moins 18 milliards de dollars de la part de la communauté internationale afin de préserver 20 millions de vies entre 2024 et 2026, en réduisant le taux de mortalité du VIH, de la tuberculose et du paludisme de 64 % à l’horizon 2026 et en renforçant les systèmes de santé des pays dans lesquels le Fonds mondial intervient.
L’implication des pays africains en général et le cameroun en est d’une grande importance. Pour l’annee 2019 le cameroun avait contribué 3 milliards de Fcfa. Prenant ainsi le rang de premier en Afrique Centrale. Pour cette 7e reconstitution, il attend participer à hauteur de 6 milliards à en croire le Président du RESIPAT.
Rappelons que la France, en tant que pays du G7, second bailleur historique du Fonds mondial, était l’ hôte de la précédente conférence en 2019.
Par Rodrigue Nyada.
