Le Centre africain d’études internationales, diplomatiques, économiques et stratégiques a organisé le 11 octobre à Yaoundé , un atelier de validation sur le thème: <<renforcement des institutions Régionales pour la prévention ,et l’atténuation des conflits: des évaluations des stratégies,opportunité et approches d’engagement pour Usip et les USA >>
Les travaux de l’atelier de validation ténus à Yaoundé et organisés par le Centre africain d’études internationales, diplomatiques, économiques et stratégiques (Ceides), ont porté sur le thème << renforcement des institutions régionales pour la prévention, l’atténuation et la résolution des conflits violents : évaluation des stratégies ,opportunités et approches d’engagement pour Usip et les USA>>.
D’après le rapport présenté par le Ceides, la sous-région Afrique centrale fait en effet face à une diversité de menaces et défis sécuritaires, notamment les conflits et crises internes, le terrorisme en République Démocratique du Congo Tchad, et l’extrémisme violent avec de nombreux groupes actifs dont Boko Haram et l’Etat islamique en Afrique de l’ouest, l’Etat islamique en Afrique centrale et l’Armée de résistance du Seigneur dans la Région des grands lacs.
A cela, s’ajoutent la piraterie maritime dans le Golfe de Guinée, la criminalité transfrontalière organisée et la cybercriminalité. Cet atelier qui a regroupé plusieurs adminstrations sur la commande de USIP et les USA piloté par le Dr Christain Pout President Think Taank Ceides, a consisté en un partage d’expériences et de bonnes pratiques, en vue de déterminer des stratégies de mise en œuvre et de consolidation des réformes politiques visant à favoriser la paix et la sécurité en Afrique centrale.
Pour les experts, les menaces évoquées plus haut ont des conséquences à la fois au niveau national, régional et international. Elles requièrent par conséquent une réponse collective, concertée et renforcée afin que d’autres puissent voir le jour sous l’impulsion de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale( CEAC).
Cette réflexion entamée depuis un mois a aussi permis au centre africain d’études internationales diplomatiques économiques et stratégies de mener trois études de cas sur l’intervention de la CEAC au Tchad, en République Démocratique du Congo et en République Centrafricaine. en sus mettre l’accent sur la dimension de la sécurité et l’implication des femmes et des jeunes dans des conflits. Du fait qu’ils sont des acteurs parfois ignorés et qu’il faudrait prendre en compte encroire le Dr Ordy Betga Chef de projet au Ceides.
À la fin de ces travaux, plusieurs recommandations ont été faites pour la préservation des conflits et le maintien de la paix dans la sous région en Afrique Centrale. Notamment approfondir le partenariat entre USIP et la CEAC ; la réflexion continue de la CEAC dans le renforcement et sa capacité institutionnelle que financière ; renforcer ces capacités organisationnelle en terme de formation sur l’alerte précose des conflits entre autres.
Par Rodrigue Nyada.