Protection de l’enfant contre les violences: Le numéro vert 116 désormais opérationnel !
La présentation du centre d’appel national spécialisé dans la gestion des plaintes sur les violences contre les enfants eu lieu le jeudi 15 décembre 2022 par Marie Thérèse Abena Ondoua, Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Minproff.
116! C’est le numéro vert mis en service pour voler au secours des enfants victimes de violences et en détresse. À date, un site a été aménagé et équipé de six postes téléopérateurs qui correspondent aux besoins des enfants.
En effet, depuis peu, les enfants sont victimes des violences à la fois physiques et morales… Il s’agit spécifiquement de maltraitance, d’abandon, des abus sexuels, des sévices corporels et bien d’autres atteintes qui sont devenus leur lot quotidien.
Les enfants ne sont plus en sécurité car, leurs bourreaux se trouvent dans leurs différents milieux de vie : en famille et à l’école.
Ces infractions pourtant réprimées par la Loi restent impunies malgré les efforts déployés par le Gouvernement. C’est fort de ce constat alarmant que Marie Thérèse Abena Ondoa, a mis en place ce mécanisme qui va donner l’opportunité à toute personne ainsi qu’aux principaux concernés que sont les enfants, de dénoncer eux-mêmes de façon anonyme, les abus dont-ils sont victimes et d’obtenir de l’aide le plus rapidement possible.
Pour plus d’efficacité et pour le renforcement des capacités,<<le personnel du Minproff sera outillé à travers une formation en langues du grand groupe social national à savoir l’Ewondo, le Douala, le Fufuldé, le Bamiléké et le Pidjing pour le moment. Les formations vont s’approfondir au fur et à mesure sur la base du ressenti sur le terrain ». a rassuré la patronne de ce département ministériel.
Pour l’heure, le 116 n’est accessible que par le réseau Camtel. Toutefois, le Ministre a lancé un appel à l’attention des autres opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun, afin de contribuer à faire dénoncer, voire à réduire à leur forme résiduelle, les violences faites aux enfants.
Par Rodrigue Nyada
