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Protection et valorisation des forêts: Plus de 21 Maires renforcent leurs capacités ! 

Protection et valorisation des forêts: Plus de 21 Maires renforcent leurs capacités ! 

L’atelier de 02 jours à Ebolowa dans la région du Sud Cameroun a permis l’enroulement de 17 forêts communales dans le cadre du projet GCP/CMR/033/GFF<< Gestion durable des forêts sous l’autorité des communes camerounaises>>, coordonnée par l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( Fao).

Ateliers sur la Protection des forêts communautaires-DR
Ateliers sur la Protection des forêts communautaires-DR

Le protocole d’accord datant de 2006 a permis au gouvernement camerounais de s’ engager à travers le Ministère des forêts et de la faune (Minfof) à mettre en place le projet GCP /CMR /033 /GFF < Gestion durable des forêts sous l’autorité des communes camerounaises >> dans le souci de relever de nombreux défis en matière de suivi de la mise en oeuvre des plans d’aménagement de gestion de stockage carbone dans les forêts communales.

Pour cet atelier de 2 jours notamment du 28 au 29 décembre 2022, il était question de présenter au ministère de la Forêt et de la Faune, représenter pour la circonstance par le Directeur des forêts ( Minfof) Annicet Gomin, les différents apports et réalisations de ce projets ; formuler et explorer ensemble des réflexions sur la stratégie de sortir et les éventualités qui s’offrent pour la phase2 du projet.

L’effectivité de cette première phase mise en oeuvre par la Fao en collaboration avec le gouvernement du Cameroun (MINEPDED,MINFOF) et l’association (ACFCAM/ CTFC) avait pour objectifs de réduire la déforestation et la dégradation de la forêt dans les forêts communales et donc l’optique est d’améliorer la conversation de la biodiversité; réduire les émissions de carbone d’une part et améliorer les conditions de subsistance des communautés locales en encourageant les activités génératrices de revenus durables d’autre part.

En de tirer les leçons de la mise en oeuvre du projet sur l’ensemble de sa période d’exécution ; discuter les orientations stratégiques, perspectives et opportunités pour la capitalisation et la pérennisation des acquis du projet et plus globalement pour tenir compte des priorités et perspectives qui s’offrent à la gestion durable des forêts communales du Cameroun.

Selon les organisateurs, ce projet vise 17 forêts communales réparties dans quatre régions à savoir: Est,Centre, Sud,Littoral et financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

La présence massive des plus de 21 exécutifs communaux pendant lesdits travaux n’a pas échappé à l’appréciation de Jeremie Mbairomadji Forestier Afrique Centrale Fao qui a exprimé son satisfecit << c’était un plaisir de discuter avec les maires et un avantage d’avoir environ 21 Maires très occupés mais leur présence témoigne de l’intérêt qu’il porte pour ce projet.>> a-t-il indiqué lors de son discours liminaire.

LES RÉSULTATS DU PROJET

Au sortie de ces assises quelques points importants ont été relevés notamment pour améliorer la protection et la valorisation des forêts communales. Tout de même quelques contraintes ont été relevées parmi lesquelles la difficulté à convaincre les exécutifs communaux sur le concept du zonage de la forêt en sites de conservation de la biodiversité et site carbone.

Néanmoins les Maires sont sortis aguerris sur la biodiversité comme source de revenu dans les forêts communales à travers la mise en valeur des espèces menacées et des habitats /paysages rares et atypiques
La biodiversité comme un pilier du développement durable à travers l’atténuation des effets des changements climatiques.

Pour ce qui est de la stratégie de sortie du projet en encoire les organisateurs, ce projet pourrait envisager une deuxième phase.

Au terme des travaux, les résolutions suivantes ont été adoptées: Elaborer une matrice de suivi des recommandations formulées à l’issue des sessions du Comité de pilotage du projet ; Séparer l’unité de gestion de l’agence d’exécution ; Respecter les lois et règlements des institutions gouvernementales ; Améliorer les cadres de concertation entre les parties prenantes.

Par Rodrigue Nyada.

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