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Sécurité alimentaire : Le Réseau de système d’alerte précose contre la famine ( Fews net) se déploie au Cameroun !

Le Few net bientôt opérationnel au Cameroun…. C’était en présence du représentant du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural et des organismes internationaux que s’est tenu le vendredi 7 octobre 2022 à yaoundé l’atelier de lancement Fews net..

La stratégie du Gouvernement camerounais en matière de stratégie alimentation est définie dans le secteur de développement, un plan d’investissement agricole 2020/ 2030 SDN30.

Dans son article 2, elle a notamment pour mission d’éliminer la faim, d’assurer la sécurité alimentaire, d’améliorer la production et de promouvoir l’agriculture durable entre autre.

Présentation du réseau Few net à Yaoundé - DR
Présentation du réseau Few net à Yaoundé – DR

 

Le réseau de système d’alerte précose contre la famine ( Fews net) partenaire stratégie pour l’Afrique et le Cameroun en particulier, est identifié en matière de référencement de sécurité alimentaire comme un réseau dont le Minader peut désormais compter.

Lors de l’atelier de lancement de ce réseau vendredi dernier à Yaoundé, il était question pour madame Njinji Bertinda directrice du projet Fews Net de faire une présentation sommaire dudit projet en identifiant, sa stratégie minse en place pour la collecte des données, mener une étude approfondie par découpage et les descriptions des zones de moyens d’existencece de base de connaissances sur laquelle s’appuient les activités de suivi de la sécurité alimentaire Cameroun menée sur le terrain. En présentant son rapport aux autres organisations internationales comme la FAO, l’UNICEF et les Nations Unies.

Présentation du réseau Few net à Yaoundé - DR
Présentation du réseau Few net à Yaoundé – DR

 

De ce fait, elle a indiqué que le contexte contexte économique, social et politique local et national au cours des décennies, au camerounils ont évolué en fonction des changements fondamentaux . Des événements à plus court terme, parfois même une sécheresse ou des inondations sévères, ont provoqué la perte des cultures, des animaux ou des habitations et, par conséquent, un appauvrissement aigu.

De même, le Cameroun continue de subir des attaques de Boko Haram dans le nord et des mouvements sécessionnistes dans l’ouest et le Nord Ouest qui ont entraîné une insécurité civile élevée, des déplacements de populations et des perturbations économiques.

Ces leffets à court terme et à long terme sont flagrants et auront potentielles répercussions permanentes sur les économies locales. En ce qui concerne donc les régions touchées notamment logone et chari dans l’Extreme- Nord, et celles du Noso plus de 48℅ des camerounais vivent dans la famine pas de moyens pour s’alimenter 74479 en déficit en 2021d’après la cartographie Fews net.
Sur ces entrefaites et des indices présentées par le réseau du système d’alerte contre la famine ( Fews net) que le gouvernement et le reste de ces partenaires redoublent d’ardeur au travail pour une sécurité alimentaire pour tous.

Rappelons que Fews net qui est un Réseau de systèmes d’alerte précoce contre la famine (FEWS NET) surveille les tendances des prix des aliments de base dans les pays vulnérables à l’insécurité alimentaire.

Pour chaque pays et chaque région couvert par FEWS NET, le Bulletin des prix fournit un ensemble de graphiques indiquant les prix mensuels de l’année commerciale en cours pour certains centres urbains, et permettant à l’utilisateur de comparer les tendances actuelles à la fois aux moyennes quinquennales, qui indiquent les tendances saisonnières, et aux prix de l’année précédente.

Le sorgho, le maïs, le millet et le riz sont les principales denrées de base produites et consommées dans la région de l’Extrême Nord du Cameroun. Les légumineuses telles que le niébé et l’arachide sont aussi largement consommées. Les oignons sont une importante culture de rente. Maroua et Kousseri accueillent les marchés de référence les plus importants de l’Extrême-Nord, responsables du flux des zones rurales vers les zones urbaines lors des récoltes, et inversement pendant la période de soudure. Les autres marchés de référence importants sont Mora, Mokolo et Yagoua. Les marchés de l’Extrême-Nord jouent un rôle important dans le commerce régional avec le Tchad voisin et le nord-est du Nigéria.

Cependant, en raison de l’insécurité et des conflits dans le Grand Bassin du Lac Tchad, ces corridors commerciaux sont souvent fermés par le gouvernement réorientant davantage les flux commerciaux vers les destinations du sud, précisément Yaoundé, Douala, le Gabon, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine (RCA).

La région du Nord-ouest est un bassin de production majeur pour le maïs et les haricots, tandis que la région du Sud-ouest produit principalement du plantain, du manioc et du taro. La patate et le riz sont également des cultures importantes produites et consommées dans les deux régions.

André Mbaironodji, Directeur des enquêtes statistiques agricoles au Minader, Représentant du Ministre.
André Mbaironodji, Directeur des enquêtes statistiques agricoles au Minader, Représentant du Ministre.

 

L’huile de palme est également produite dans les deux régions en tant qu’importante culture de rente vendue principalement en forme transformée. Ces régions approvisionnent les grandes villes du Cameroun et du Gabon, du Tchad et de la RCA voisins, et ont également d’importantes relations commerciales avec le Nigéria. Néanmoins, ces routes commerciales sont confrontées à de fréquentes fermetures en raison du conflit en cours dans les deux régions. Certains marchés de référence clés dans ces régions comprennent Bamenda, Kumbo, Fundong, Buea,Mamfe et Limbe.

La plus part des aliments produits localement fournis sur les marchés de Yaoundé et de Douala proviennent des zones périurbaines et rurales, car l’urbanisation rapide de ces villes a réduit le total des surfaces cultivées. La demande de produits transformés à base de banane, d’huile de palme et de manioc est énorme, provenant principalement des divisions voisines et des régions du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Sud.

Les autres produits de base produits localement très demandés sont le macabo, le maïs et les haricots, tous fournis de l’extérieur. De plus, le Cameroun étant un pays dépendant des importations de riz, plus de 90 pour cent du riz fourni sur ces marchés urbains sont importés d’Asie.

Par Rodrigue Nyada

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