Subvention agricole : 41.408 milliards sollicités !
C’est en vue de la mise en place du Programme d’Appui au Renforcement de la Production Agricole au Cameroun (PARPAC).
Il est ainsi attendu de la banque panafricaine un appui budgétaire sectoriel (ABS) de 41,408 milliards de FCFA. Les motifs ont été révélés ce 5 janvier 2023 par le Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Gabriel Mbaïrobe.
Ceci à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 3e session ordinaire du comité de pilotage et d’orientation chargé de la mise en œuvre de la politique d’octroi des subventions agricoles au Cameroun.
Selon Gabriel Mbaïrobe, ces fonds permettront de faire face à court et à moyen terme aux perturbations dans les approvisionnements en intrants agricoles sur le marché mondial, suite à la crise russo-ukrainienne qui a entraîné une flambée des prix et une diminution de la consommation des engrais au plan national.
Le Programme d’Appui au Renforcement de la Production Agricole au Cameroun (PARPAC) pour atteindre ses objectifs, est articulé au tour de deux composantes qui visent toutes à accroître la production alimentaire. Il s’agit : Accroître la production alimentaire en facilitant l’accès aux intrants agricoles; Apporter le soutien au système de vulgarisation agricole et l’Appui à la résilience alimentaire.
Ces composantes sont accompagnées chacune de réformes et des actions spécifiques à prendre dans le cas des actions stratégiques.
Celles-ci se traduiront par la génération de la digitalisation des services agricoles. Notamment à travers une plateforme de gestion des subventions aux producteurs agro-pastoraux avec pour objectif d’éditer les bons électronique.
Pour cette année 2023, 6 milliards sont prévus dans l’accompagnement des producteurs Cacao-Café, 17 milliards pour les engrais et les semences vivrières ( Maïs Riz, sorgho, palmiers à huile le soja etc…) les cultures maraîchères ( tomates) et plus de 3 milliards dans le cadre de la digitalisation de l’agriculture.
RELANCE ÉCONOMIQUE
Le Cameroun, à travers le Minader, se trouve ainsi sur la voie de la relance de la croissance économique, dont les retombées devront se traduire par la création d’emplois et l’amélioration des revenus et du niveau de vie des populations.
Son développement dans le secteur agricole n’est plus à démontrer. 30% de son Bip 60% de la population active et le système de production est constitué à 80% des exploitations agricoles.
A noter que dans ce secteur agricole, ces orientations se rattachent au programme de l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des filières agricoles d’une part, et à celui de la modernisation des infrastructures du monde rural et des facteurs de production agricole d’autre part.
Par Rodrigue Nyada.