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Assemblée Générale extraordinaire de la CDHC: L’adoption du cadre juridique d’un règlement intérieur approuvé

L’hôtel Jouvence International a servi de cadre à la toute première session extraordinaire de la commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) tenue ce 30 Mars 2022. L’objectif principal, permettre aux commissaires de cette institution de se pencher sur l’adoption du projet du règlement intérieur soumis à leur appréciation.

Depuis l’entrée en fonction de la nouvelle équipe dirigeante des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) le 29 avril 2021, celle-ci a toujours fonctionné au gré des urgences et à l’absence d’un cadre juridique qui statut un règlement intérieur. Afin d’avoir un code ou un instrument de travail indispensable, une Assemblée Générale extraordinaire des commissaires de cette haute institution s’est tenue ce 30 mars 2022, présidée par le président de ladite Commission, le Professeur James Mouague Kobila.

D’après l’ordre du jour de cette session, 04 points majeurs faisaient office des travaux notamment:  l’examen et l’adoption du règlement intérieur de la CDHC, la visite du chantier de construction de l’immeuble siège de la CDHC, l’adoption du projet de rapport 2019 de la CDHC et l’adoption des résolutions et recommandations.

L’examen de l’adoption de ce règlement intérieur selon le Pr. James Mouague Kobila de la CDHC, est l’aboutissement d’un long processus de travail enclenché en 04 phases. La mise sur pied des séances de travail du groupe de commissaires, appuyés par certains cadres de l’institution, chargés de l’élaboration d’une proposition de règlement intérieur ;  les 1er et 2e sessions  ordinaires de l’Assemblée générale des commentaires les 21 et 22 décembre 2021 au Palais de Congrès de Yaoundé;  la résolution N°7 du 21 décembre 2021 qui a permis l’Assemblée Générale des commissaires de la CDHC de se réunir à sa première session ordinaire  et qui par ailleurs avait décidé de renvoyer le projet de règlement intérieur à une session extraordinaire fixée au mois de Mars 2022 entre autres élément. Dans son même discours de circonstance, il a évoqué des raisons qui ont entaché la non tenue de cette Assemblée Générale extraordinaire, qui d’ailleurs étaient marquées par plusieurs actions entreprises par la CDHC pour le compte du premier trimestre en général et la moitié du mois de mars.

LES ACTIONS DE LA CDHC POUR LE COMPTE DU PREMIER TRIMESTRE

cdhc

Il s’agit entre autres : du  déploiement de la CDHC du 5 au 15 mars 2022 dans l’Extrême- Nord du Cameroun pour une mission à Maroua et à Kousseri dans l’optique d’accomplir des missions de promotion, de protection des droits de l’homme et de préservation de la torture dans les lieux de privation des libertés,  les séances de travail intenses et denses avec les autorités administratives locales et judiciaires dans la Région de Maroua le 07 mars, la participation d’une forte délégation de la CDHC au défilé le 08 mars, avec pour point d’orgue, la lecture solennelle de la déclaration de la commission à l’occasion de la journée internationale des femmes pour ne citer que cela.

L’adoption d’un nouveau code de règlement  intérieur de l’institution des droits de l’homme du Cameroun (IDHC) est  donc un instrument juridique à même de servir la nouvelle équipe dirigeante dans leurs nouvelles fonctions.  C’est sans doute la raison pour laquelle le Président de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC), le Pr. James Mouague Kobila a indiqué que:  “l’on peut espérer avec la clarté d’un texte que nous adopterons ce jour, nous avancerons désormais avec plus de transparence, d’objectivité, et d’efficacité perçue dans la mise en œuvre du mandat dont nous avons été investi en tant que membre de l’institution nationale des droits de l’homme du Cameroun” a-t-il martelé.

Cette cérémonie très courue a vu la présence des présidents des Sous-commissions, de 11 commissaires sur 15 que compte la CDHC, des invités spéciaux à l’instar des doyens des facultés des sciences juridiques et politiques de l’Université de Douala et de l’Université de Yaoundé 2 ainsi que le chef du projet d’amélioration des conditions d’exercice des libertés publiques au Cameroun ( PACEL).

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