Société

Journée de l’enfant africain: Cathy MEBA vers des actions concrètes en faveur des enfants de la rue ! 

Cathy MEBA - Presidente de la-DR

En prélude à la journée de l’enfant africain, qui se célèbre le 16 juin 2022, la Jeunesse Emergente et Républicaine du Cameroun, sous l’impulsion de sa présidente organise une rencontre avec les enfants de la rue ce même jour au bois Saint Anastasie. Cathy MEBA livre les détails de cette activité dans une interview accordée à la rédaction de camertopnews.com

Cathy MEBA - Presidente de la-DR
Cathy MEBA – Presidente de la JERC -DR

 

Madame Cathy MEBA, vous êtes à la tête d’un mouvement appelé JEUNESSE ÉMERGENTE ET RÉPUBLICAINE DU CAMEROUN , qui mobilise plus de 500 jeunes, est-ce un mouvement politique ?

Merci pour votre question ! Il faut d’abord dire que la jeunesse émergente et républicaine du Cameroun (JERC) , est un mouvement associatif qui est né d’une intuition, celle d’amener les jeunes à une prise de conscience du potentiel qu’ils représentent. C’est pourquoi notre crédo est unir -agir- bâtir. À travers ce typique, vous comprenez quel est notre leitmotiv, qui est de mobiliser une jeunesse responsable pour l’émergence du Cameroun. Pour tout vous dire la JERC est apolitique, sa spécificité est le soutien indéfectible aux institutions et ceux qui les incarnes.

Puisque vous parlez des institutions, nous savons que vous êtes conseillère régionale RDPC au Sud , donc du parti au pouvoir, t’a-t-il un lien entre la JERC et le RDPC ?

Cette question qui pour moi se veut tendancieuse, ne me surprend plus. La JERC est apolitique et le RDPC est une formation politique , qui n’a pas besoin d’annexes . Il n’est pourtant pas difficile de dissocier la JERC du RDPC, parcequ’au sein de la JERC, vous retrouvez des membres d’autres formations politiques. La diversité est pour la JERC un moteur de développement. C’est pourquoi nous avons étendu ce mouvement aux camerounais sans distinction de tribu , de religion et de partis politiques.

Après votre passage remarquable et remarqué au boulevard du 20Mai , lors de la célébration de la fête de l’unité, vous vous apprêtez à marquer d’une pierre blanche, la journée de l’enfant africain qui se célèbre le 16 juin prochain, de quoi s’agit-il ?

Merci d’avoir remarqué la JERC le 20 mai (rire). La journée de l’enfant africain, doit pouvoir être productive et aller au delà de simples discours. Notre société doit pouvoir compter sur toutes ses populations quelqu’en soit la couche. Alors nous avons pensé à poser nôtre regard pour cette édition sur les enfants de la rue. Nous l’avons d’ailleurs thématisé  » Ensemble pour des actions urgentes en faveur des enfants de la rue  » . Depuis 1991 , les nations unies ont institué cette journée, l’on a l’impression que cette journée est moins célébrée que toute autre chose,pourtant celle-ci est une pertinence indéniable. C’est l’occasion de réfléchir et surtout d’apporter des solutions aux problèmes de nos jeunes enfants.

À quoi est ce que les populations devraient s’attendre à l’issue de cette activité que vous comptez mener ?

Il faut tout de même rappeler que les activités se feront à Yaoundé au bois saint Anastasie et à Douala dans les 1er , 2eme, 3eme ,4eme et 5emes arrondissements . Alors que ce qui est de Yaoundé , une causerie entre les membres de la JERC et les enfants de la rue , sur leurs conditions de vie dans la rue est à l’ordre du jour. Nous mettrons en place un processus de réinsertion
et de socialisation avec le MINAS , le MINSANTE , le LANACOME , et des institutions internationales, notamment celles qui mettent un accent sur le bien être de l’enfant africain. Voilà à peu près ce quoi les populations devraient s’attendre. Plus nous avons évoqué le fait que la JERC c’est Unir Agir et Bâtir , nous sommes effectivement sur le chemin que nous nous sommes tracé.

Madame Cathy MEBA, a-t-elle un message pour la jeunesse ?

Bien évidemment, notre jeunesse doit pouvoir se saisir du pouvoir qui est sien et se donner les moyens de réussir, nous sommes là pour leur apporter le peu d’expérience que nous avons et surtout l’encadrement dont elle a besoin pour son épanouissement. La force de la jeunesse est utile pour bâtir une nation. Il ne s’agit pas de la facilité qui conduit souvent à des malheurs , nous savons que le chemin du succès est parsemé d’embûches ,qu’il faut braver. Je profite de votre passerelle pour dire à la jeunesse que le mouvement Jeunesse Émergente et Républicaine du Cameroun est cet arbre donc les racines et branches ne sont rien d’autre que la volonté d’une jeunesse consciente du potentiel qu’elle constitue et dont le tronc est cette soif d’appartenir à une société dans laquelle il fait bon vivre.

Propos recueillis par Rodrigue Nyada

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