Les cadres, agents de maitrise et assimilés des services centraux et deconcentrés de la Commission des droits de l’homme du Cameroun (CDHC) ont été soumis à une session d’évaluation de connaissance des textes et instruments de base des droits de l’homme.
Ladite évaluation du personnel de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun s’est déroulée le mercredi le 10 novembre 2022 à l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC).
Depuis sa mise en place effective le 29 avril 2022 avec la prestation de serment de ses membres, nommés le 19 févier 2021, par décret du Président de la République, l’INDH a précédé au recrutement direct de plusieurs de ces membres.
Il s’agit en fait de 49 cadres et 8 agents de maîtrise et assimilés pour un total de 62 et 25 dans les services centraux et déconcentrés qui ont été évalué.
Dans cette augmentation d’effectif et vu les missions statutaires de la CDHC y compris des exigences de performance qui découlent des dispositions de l’article 58 de la loi habilitante de la dite Commission, il était plusqu’urgent pour ce personnel de s’auto évaluer.
Pour cela, le Président de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun le Pr Mouangue Kobila a bien voulu organiser une session de test de connaissance basée sur des textes et instruments du chapitre des droits de l’homme. Et par souci d’objectivité et d’impartialité,l’Institut des relations internationales du Cameroun ( IRIC) avait la lourde responsabilité d’éveiller et de conduite cette évaluation.
D’après le Directeur Général de cette institut Ndongo Daniel Urbain << Les épreuves ont été composées en deux langues, par des professeurs chevronnés qui ont une expérience aguerrie .Et nous avons pris toutes les dispositions pour assurer que la plupart des préoccupations de la Cdch soit prises en compte>> a til indiqué devant la presse.
Selon les organisateurs de cette session d’évaluation,l’objectif général visait à mesurer la connaissance des textes et instruments basés sur la constitution du Cameroun ; la charte africaine des Droits de l’homme et des peuples ; la déclaration universelle des Droits de l’homme ; la loi portant création, organisation et fonctionnement de la commission des Droits de l’homme du Cameroun ; les journées commémoratives des Droits de l’homme célèbrées par la Cdhc; le règlement intérieur de la CDHC.
De manière spécifique, il s’agisait de faire une évaluation de niveau de connaissance des membres du personnel de la Cdhc de certains textes et instruments en matière de Droits de l’homme du Cameroun et de la prévention de la torture, afin de les obligés à monter en compétence ; donner l’opportunité aux membres du personnel de la Cdhc d’acquérir des connaissances et de s’approprier certains textes et instruments en matière de Droits de l’homme et de prévention de la torture applicable au Cameroun entre autres…
Lors de son interview accordée à la presse ,le Président de la Commission des Droits de l’homme du Cameroun a relevé : << qu’on ne peut pas prétendre travailler dans la Cdch sans connaître la constitution du Cameroun ,sans s’approprier des énoncés de la Cdhc qu’il y’a dans le préambule, sans savoir la déclaration universelle des droits de l’homme, sans savoir la charte africaine des droits de l’homme et des peuples. De ce fait ,il fallait s’assurer qu’ils maîtrisent ces instruments fondamentaux> > a déclaré le Pr Mouangue Kobila.
Dans la même ordre d’idée Mvongo Mengang Emilienne cadre de cette institution et chef de l’unité de la protection des droits de l’homme n’a pas manqué de soulever à la sortie de la salle des épreuves, que c’est à l’issue de la note du 18 octobre 2022 que le personnel à été informé de cette évaluation.
Elle a trouvé que cette exercice était bien fondée; dans la même occasion elle a salué au passage l’initiative du Président de la Cdhc d’avoir permis à chacun de revoir ses connaissances en matière de la maîtrise des textes fondamentaux des droits de l’homme et autres instruments juridique à l’effet d’être plus performant dans sa mission et de mieux l’accompagner dans sa vision.
Relevons que les intéressés étaient soumis à deux types d’exercices en français et en anglais sous anonymat. Un questionnaire à choix multiples ( QCM) et trois sujets au choix dont un à caractère technique ; un à caractère général et un à caractère intermédiaire sur le fondement duquel, les personnes évaluées produiront un écrit sur pages de format A4. Et chacune des épreuves comptera pour 10 points.
Par Rodrigue Nyada.
