En prélude à la Semaine Mondiale à l’éducation des médias et l’information, le Président du Conseil National de la Communication (CNC), a insisté sur ce pan le lundi 24 octobre 2022 à Yaoundé au cours d’une déclaration face à aux professionnels de la Presse.
Célébrée chaque année, la semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l’information (EMI) est pour les parties prenantes une occasion majeure d’examiner et de saluer les progrès accomplis par les hommes de médias. Instituée par l’ONU à travers l’UNESCO, le thème choisi pour cette année est << favoriser la confiance : un impératif de l’éducation aux médias et à l’information >> .
Prévue du 24 au 31 octobre 2022, elle souligne les valeurs de confiance et de solidarité comme étant un ciment de la cohésion sociale et des avancées pour le bien commun. le Cameroun en commémorant cette semaine, à travers le conseil national de la communication, a voulu marquer d’une pierre blanche à cette semaine mondiale de l’éducation aux médias et à l ‘Information.
À cette occasion, le Président de cette institution Joseph Chebonkeng Kalabuse a fait une déclaration à la presse . Objectif ,sensibiliser les hommes et femmes des médias y compris les consommateurs des medias sur la communication digitale.
D’après le patron de cette institution, la notion d’éducation aux médias étroitement liées à la pensée critique, vise à développer les connaissances et les compétences des consommateurs camerounais des médias, pour leur permettre de les utiliser avec discernement.
Le terme média intégre non seulement les médias traditionnels, mais aussi les médias numériques à en croire l’ex journaliste de la CRTV. Toutefois , avec l’avénement du numérique, l’on constate que les médias numériques multiples les risques de débordement et d’abus, du fait que la révolution numérique est porteuse d’une profonde mutation dans la conception,le traitement, et la diffusion de l’information.
Dans le même ordre d’idée, Joseph Chebonkeng Kalabuse a indiqué que les manipulations technologiques permettent aujourd’hui à travers les médias, de confondre le virtuel au réel ; de rendre existant ce qui ne l’est pas ou de faire entendre ce qui n’a jamais été dit.
Par ailleurs, il reconnaît que le multimédia est un vivier inestimable d’informations constructives, mais aussi un moteur de détournement des mentalités et des consciences d’où la nécessité de l’éducation à l’utilisation de ce média multimédia.
De cet fait, pour éviter tout risque d’avilissement du citoyen face aux nouveaux moyens de connaissance issus de la transformation numérique, le président du Conseil National de la Communication, instruit aux consommateurs des médias apte à entretenir une relation interactive avec ses sources d’informations, à savoir les questionner pour pouvoir choisir, de façon libre et critique les contenus crédibles utiles à son épanouissement intellectuel et moral.
De même, instruire une pedagogie des medias permettant aux apprenants d’accéder et de maîtriser les codes et les langage médiatiques (bien informés, les hommes).
Mettre en oeuvre une politique publique favorable notamment la compréhension des jeux et des enjeux, mieux , des intérêts divergents que véhicule la communication de masse ; la prise de conscience de l’impact des médias sur l’individu et la société ; la distinction entre une opinion et la manipulation d’une information entre autres.
El fine d’après le CNC, il est important de renforcer la disponibilité des équipements numériques à tous les niveaux et de proumouvoir les comportements responsables, pour familiariser les populations camerounaise aux TIC et surtout, les mettre en garde contre les dangers qui y sont éventuellement liés.
Par Rodrigue Nyada.
